Rapport rédigé et présenté en vue
de l’obtention du Diplôme de Qualification Professionnel Cycle : Agent
Technique ; Spécialité : Foresterie ; Option : Exploitation
forestière
Par :
NJONJUE
BATINE FABRICE
Sous la supervision:
Mr. NSANGOU JAMYL, Ingénieur
des Eaux et Forets. Msc Gestion de
l’Environnement
CONTEXTE
L’exploitation forestière
au Cameroun est régie par la loi n°94/01 du 20 Janvier 1994 portant régime des
forêts, de la faune et de la pêche. Cette loi défini la forêt comme les
terrains comportant une couverture végétale dans la quelle prédominent les
arbres, les arbustes et les autres espèces susceptible de fournir les produits
autre qu’agricoles. Le plan d’affection des terres du Cameroun a défini deux domaines
forestiers à savoir :
Le domaine forestier permanent
(DFP) constituées d’aire protégées, réserve forestier et forêt communale et le
deuxième domaine qui est le domaine forestier non permanent (DFNP) sur lequel va
s’attarder notre rapport. Il s’agit précisément de la forêt communautaire du
GIC SOLIB de LIBOCK dans la région du centre, département du Nyong et nkélé s’étendant
sur une superficie d’environ 1750 ha.
L’objectif principal de l’exploitation forestière est la production soutenu et
durable de bois d’œuvre suivant une marche de gestion durable qui définit et
applique les règles sylvicoles tout en prenant compte des autres fonctions ou usagers
de la forêt.
La forêt communautaire de Libok s’étend sur
environ 1750ha, ayant pour prédominance les essences communes le Talli, pachiloba,
ekop naga, padouk, bilinga, okan, ekop beli. Elle est dotée de deux parcs à
bois où se font les chargements. Elle possède des engins de qualité supérieure
comme les D7.966. l’on peut admirer aussi des motos toutes neuves pour le transport
du personnelle et des Pick up pour le ravitaillement du matériel.
L’objectif global
a été de contribuer à la gestion durable de la forêt du Cameroun à travers
l’exploitation la forêt communautaire du GIC SOLIB en débités et en grumes.
Plus spécifiquement il a s’agit de :
v Faire un
inventaire des bois à exploiter ;
v Faire une
exploitation en grumes de sept essences autorisées par le MINFOF ;
v Présenter
la structure d’accueil pour le stage ;
TACHES EFFECTUÉES DANS L’ENTREPRISE
Au réveil matinal
après avoir rassemblé toute l’équipe, j’étais au guidon de mon tricycle
direction le chantier d’exploitation. Une fois le déjeuner pris, je me rendais
à la prospection qui ne durait que 3h de temps puis à l’abattage, où je m’exerce
à tenir une tronçonneuse et à conduire un D7. Comme tout son élevé forestier, il
fallait aller mesurer mon talent au cubage qui d’ailleurs se passait très bien
c’est ainsi qu’une voix s’écriait BATINE nous sommes en panne il faillait alors
mettre ma blousse de mécano une fois la panne réussite j’étais déjà glisser au marquage
des bois opération qui ne dure que quelques heures. J’allais prendre le pick-up
pour transporter le carburant et a alimenté les engins, par toujours fatigue je
parcourais presque 150km a moto c’est-à-dire de Libock pour Edéa histoire de se
ravitaille en aliment car on dit chez les forestier un ventre vide n’entre part
en forêt.
TACHES
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RESULTATS
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DIFFICULTES
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Prospection
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41
essences prospectées jour
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Manque de pisteur
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Abattage
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10
pieds de nagar jrs/abatteur
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Présence de trop de contrefort
et de liane
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Débardage
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12
grumes /jr
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sol trop mou et treuil déjà
amortit
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Chargement
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9
camions /jrs
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Parc trop boueur
|
Transport
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sécurité
impose
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PROSPECTION
Cette étape consiste à identifier et
matérialiser les arbres qu’on va exploiter. Elle permet aux abatteurs de
retrouver facilement les arbres via un réseau de layons préalablement fait dont
des piquets avec encoches y sont implantés. Par ailleurs, les arbres à abattre
ont été marqués par la lettre V (vue).
ABATTAGE
C’est l’étape la plus
difficile et la plus risquant où chaque aide abatteur après avoir tracé les pistes
de secours et montré la direction de chute de l’arbre, le maître abatteur alors
peut se mettre à l’œuvre tout en retenant que à chaque fois qu’il abat un arbre,
il fait ronfler fort le tronçonneur ceci montre qu’il est en vie.
DEBARDAGE
Le débardage est
l’opération qui consiste à transporter les arbres abattus du lieu de coupe au
parc brousse. Il est question ici de regrouper les grumes abattues dans les
parcs forêts grâce aux engins comme les buldozers à chenille D7 ou à pneus.
EBOUTAGE
Une fois les grumes au
parc, le tronçonneur parc enlève tous les contreforts afin de donner une forme
à ces derniers qui facilitera le cubage. Lors de cette opération, la norme
voudrait que la bille la plus longue ait une longueur de 11m30.
CUBAGE
C’est le processus de
précision et d’habilité. Les billes sont prises d’après l’exploitant ici à 11m30
ensuite les mesures gros bout et petit bout sont relevées. C’est au cours de
ces prises de mesures que l’on peut dire nettement le volume d’une bille de
bois on retient qu’il est exprimé en m3
MARQUAGE
Dans cette étape, chaque
bille est doté d’un certains nombres de caractères lisibles n° de la bille, nom
de la structure, DF10, zone et date d’abattage. Toutes ces indications indiquent
non seulement les informations de la société mais aussi la conformité de la
société d’exploitation.
CHARGEMENT
La conformité des
grumes étant approuvée par le chef chantier, les grumes sont chargées dans les
camions précis comme les 33-40 ; 380 ; 33-45 ceci à l’aide d’une
fourchette comme la 966. Ce processus permet d’acheminer les grumes dans les
diverses sociétés.
TRANSPORT
Chaque véhicule chargé
doit être muni d’une lettre de voiture portant toutes les indications des essences
transportées et doit être présentée à tous les check point forestiers. Ceci
assure la conformité du transporteur.
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