mercredi 9 mars 2016

EXPLOITATION DE LA FORET COMMUNAUTAIRE DU GIC SOLIB DE LIBOK : CAS DES GRUMES

Rapport rédigé et présenté en vue de l’obtention du Diplôme de Qualification Professionnel Cycle : Agent Technique ; Spécialité : Foresterie ; Option : Exploitation forestière

Par :
NJONJUE BATINE FABRICE

Sous la supervision:
Mr. NSANGOU JAMYL, Ingénieur des Eaux et Forets. Msc Gestion de l’Environnement


CONTEXTE

L’exploitation forestière au Cameroun est régie par la loi n°94/01 du 20 Janvier 1994 portant régime des forêts, de la faune et de la pêche. Cette loi défini la forêt comme les terrains comportant une couverture végétale dans la quelle prédominent les arbres, les arbustes et les autres espèces susceptible de fournir les produits autre qu’agricoles. Le plan d’affection des terres du Cameroun a défini deux domaines forestiers à savoir :
Le domaine forestier permanent (DFP) constituées d’aire protégées, réserve forestier et forêt communale et le deuxième domaine qui est le domaine forestier non permanent (DFNP) sur lequel va s’attarder notre rapport. Il s’agit précisément de la forêt communautaire du GIC SOLIB de LIBOCK dans la région du centre, département du Nyong et nkélé s’étendant sur une superficie d’environ 1750 ha. L’objectif principal de l’exploitation forestière est la production soutenu et durable de bois d’œuvre suivant une marche de gestion durable qui définit et applique les règles sylvicoles tout en prenant compte des autres fonctions ou usagers de la forêt.
La forêt communautaire de Libok s’étend sur environ 1750ha, ayant pour prédominance les essences communes le Talli, pachiloba, ekop naga, padouk, bilinga, okan, ekop beli. Elle est dotée de deux parcs à bois où se font les chargements. Elle possède des engins de qualité supérieure comme les D7.966. l’on peut admirer aussi des motos toutes neuves pour le transport du personnelle et des Pick up pour le ravitaillement du matériel.

L’objectif global a été de contribuer à la gestion durable de la forêt du Cameroun à travers l’exploitation la forêt communautaire du GIC SOLIB en débités et en grumes.
Plus spécifiquement il a s’agit de :
v  Faire un inventaire des bois à exploiter ;
v  Faire une exploitation en grumes de sept essences autorisées par le MINFOF ;
v  Présenter la structure d’accueil pour le stage ;
TACHES EFFECTUÉES DANS L’ENTREPRISE

Au réveil matinal après avoir rassemblé toute l’équipe, j’étais au guidon de mon tricycle direction le chantier d’exploitation. Une fois le déjeuner pris, je me rendais à la prospection qui ne durait que 3h de temps puis à l’abattage, où je m’exerce à tenir une tronçonneuse et à conduire un D7. Comme tout son élevé forestier, il fallait aller mesurer mon talent au cubage qui d’ailleurs se passait très bien c’est ainsi qu’une voix s’écriait BATINE nous sommes en panne il faillait alors mettre ma blousse de mécano une fois la panne réussite j’étais déjà glisser au marquage des bois opération qui ne dure que quelques heures. J’allais prendre le pick-up pour transporter le carburant et a alimenté les engins, par toujours fatigue je parcourais presque 150km a moto c’est-à-dire de Libock pour Edéa histoire de se ravitaille en aliment car on dit chez les forestier un ventre vide n’entre part en forêt.
TACHES
RESULTATS
DIFFICULTES
Prospection
41 essences prospectées jour
Manque de pisteur
Abattage
10 pieds de nagar jrs/abatteur
Présence de trop de contrefort et de liane
Débardage
12 grumes /jr
sol trop mou et treuil déjà amortit
Chargement
9 camions /jrs
Parc trop boueur
Transport
sécurité impose




PROSPECTION
Cette étape consiste à identifier et matérialiser les arbres qu’on va exploiter. Elle permet aux abatteurs de retrouver facilement les arbres via un réseau de layons préalablement fait dont des piquets avec encoches y sont implantés. Par ailleurs, les arbres à abattre ont été marqués par la lettre V (vue).
ABATTAGE
C’est l’étape la plus difficile et la plus risquant où chaque aide abatteur après avoir tracé les pistes de secours et montré la direction de chute de l’arbre, le maître abatteur alors peut se mettre à l’œuvre tout en retenant que à chaque fois qu’il abat un arbre, il fait ronfler fort le tronçonneur ceci montre qu’il est en vie.
DEBARDAGE 
Le débardage est l’opération qui consiste à transporter les arbres abattus du lieu de coupe au parc brousse. Il est question ici de regrouper les grumes abattues dans les parcs forêts grâce aux engins comme les buldozers à chenille D7 ou à pneus.
EBOUTAGE 
Une fois les grumes au parc, le tronçonneur parc enlève tous les contreforts afin de donner une forme à ces derniers qui facilitera le cubage. Lors de cette opération, la norme voudrait que la bille la plus longue ait une longueur de 11m30.
CUBAGE
C’est le processus de précision et d’habilité. Les billes sont prises d’après l’exploitant ici à 11m30 ensuite les mesures gros bout et petit bout sont relevées. C’est au cours de ces prises de mesures que l’on peut dire nettement le volume d’une bille de bois on retient qu’il est exprimé en m3
MARQUAGE
Dans cette étape, chaque bille est doté d’un certains nombres de caractères lisibles n° de la bille, nom de la structure, DF10, zone et date d’abattage. Toutes ces indications indiquent non seulement les informations de la société mais aussi la conformité de la société d’exploitation.
CHARGEMENT 
La conformité des grumes étant approuvée par le chef chantier, les grumes sont chargées dans les camions précis comme les 33-40 ; 380 ; 33-45 ceci à l’aide d’une fourchette comme la 966. Ce processus permet d’acheminer les grumes dans les diverses sociétés.
TRANSPORT
Chaque véhicule chargé doit être muni d’une lettre de voiture portant toutes les indications des essences transportées et doit être présentée à tous les check point forestiers. Ceci assure la conformité du transporteur.

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