Les pays émergents sont
aujourd’hui confrontés à l’épineux problème de l’emploi des jeunes. Au
Cameroun, il connait des proportions inquiétantes. Malgré les efforts de l’Etat
et ses tentatives pour apporter des réponses, le chômage des jeunes persiste.
La démographie galopante est un effet amplificateur de la question de l’emploi
car les jeunes constituent un segment important sur le marché du travail.
Respectivement 10,1% et 10,4%
des jeunes ayant les niveaux d’instruction secondaire technique 2nd cycle et
1er cycle, contre 27,1% pour les jeunes ayant le niveau d’instruction supérieur
sont sans emplois. Plus grave la population active est très insuffisamment
qualifiée. Au nombre des quels 41% des actifs n’ont jamais été à l’école, et
parmi les 49% ayant été à l’école, 45% n’ont été qu’à l’école primaire, 43%
dans l’enseignement secondaire et moins de 1% dans l’enseignement
supérieur.
De nombreuses entreprises
exercent au quotidien avec des ouvriers non qualifiés, nombreux apprennent dans
le tas. En plus, les écoles de formations gouvernementales existantes offrent
une faible possibilité à ces jeunes de les intégrer, de par leurs compétences
et des difficultés financières et logistiques pour suivre une formation loin de
son lieu de résidence.
Ainsi, le Ministère de
l’Emploi et de la Formation Professionnelle, grâce à l’opportunité qu’il offre
aux particuliers de créer des centres de formations dans certains secteurs est
une excellente opportunité dans la lutte contre la pauvreté et pour
développer de secteurs inexploités. C’est un atout pour les jeunes non diplômés
et ceux ayant des difficultés d’accès aux grandes écoles gouvernementales. De
plus, les Centres de Formations Privés Professionnels (CFPP) du MINEFOP
répondent directement à la demande de la jeunesse locale en formation
professionnelle à travers des formations ciblées qui cadrent avec les besoins
réels des communautés.
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