samedi 17 août 2019

Atouts de la formation privée professionnelle en foresterie


Le secteur forestier camerounais dispose d’une multitude de compagnies d’exploitation (UFA, Scieries, Dépôts de bois, …) et une diversité d’ONG, et fourni d’énormes services. Ceci est un réel enjeu dans le secteur de l’emploi et de la formation professionnelle. 

Plus précisément, le secteur de l’exploitation forestière est l'un des principaux moteurs des économies nationales et contribue à environ 6% du PIB et génère environ 45 000 emplois dont près de la moitié dans le secteur informel. Malgré ce potentiel, ce secteur exerce avec peu d’ouvriers qualifiés, en plus les centres de formations, de même que le nombre de candidats formés est faible pour répondre au besoin à échelle nationale.

Le Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, avec l’opportunité qu’il offre aux particuliers de créer des centres de formations dans certains secteurs est une excellente opportunité dans la lutte contre la pauvreté et pour  développer de secteurs inexploités. C’est un atout pour les jeunes non diplômés et ceux ayant des difficultés d’accès aux grandes écoles gouvernementales. De plus, les Centres de Formations Privés Professionnels (CFPP) du MINEFOP répondent directement à la demande de la jeunesse locale en formation professionnelle à travers des formations ciblées qui cadrent avec les besoins réels des communautés.

Ainsi, vu le potentiel du secteur forestier, de nombreux promoteurs de CFPP se sont investis dans la formation forestière. L’initiative est un succès car de nombreux jeunes passionnés par la formation forestière se sont engagés pour 02 ans de formation. Les CFPP en foresterie sont donc une occasion idéale pour la formation et l’insertion socioprofessionnelle des jeunes. C’est un espoir nouveau pour les jeunes diplômés ou non, et chômeurs, de devenir professionnel, de se spécialiser, d’entreprendre et s’insérer plus facilement.
Le principal challenge des CFPP spécialisés en foresterie est l’harmonisation de la formation et la régularisation du secteur.

4 commentaires: